
Dans la nuit profonde, quand d’autres se morfondent
La voilà qui m’inonde, la Femme sous l’onde.
C’est l’œuvre de Dali comme une eau couvre lit
Aux vagues de vifs stimuli qui se délient.
Un nu féminin, oui mais pas comme les autres
Dans l’intimité de son corps où je me vautre.
Une nudité se dévoilant sous les flots
Harmonie des ronds dans l’eau et de ses ilots.
J’échoue charmé sur les plages abandonnées
Je divague sur le sable mamelonné.
Je descends vers les abysses ombilicales
Et me perds en douces caresses amicales.
Une femme sans sexe avec délicatesse.
Une femme sans tête qui me bouleverse.
Une inconnue jaillit en toute transparence
Son buste frémissant, en tout cas d’apparence,
Comme je frémis seul en toute humidité
Le pinceau explosant son expressivité.