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L’arbrisseau se dresse fièrement
Il rêve de toucher les étoiles.
Il résiste aux aléas du temps
Et fait fi des assauts du Mistral.
Des eaux des entrailles de la terre,
Il nourrit sa croissance et sa force
Patiemment, il va et se libère
Tout en endurcissant son écorce.
Quand la source vive se réveille
Il est le mât d’un navire sur l’eau
Fouettant ses racines en sommeil.
Il est le totem et le héraut.
Un morceau de bois entre mes doigts
Une longue tige lianescente
Une idée qui germe et qui se bat
Un petit rien puis la déferlante.
Mais foutaise d’un piètre rêveur
L’arbrisseau naturel vit ici solitaire
Il est la statue du commandeur
Qui condamne la terre incendiaire.
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