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Les feuilles mortes ne meurent jamais.
Elles frémissent légèrement, volent doucement et tombent fatalement.
Elles jouent de leurs plus belles couleurs avant de disparaitre.
Elles s’enterrent avec le temps et par leur spectre végétal redonnent vie.
A l’évanescence succède l’immortalité fertile.
Ainsi vivent les forêts.
Comme chaque arbre nous nous nourrissons de nos souvenirs effeuillés.


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