Voici quatre hommes bien nés

Ayant bien ou mal tourné,

Au regard fixe et oblique,

A l’allure folklorique.

Des corps frêles, apprêtés,

Sortent des cous maltraités

Portant des têtes bien faites

Mais si loin d’être parfaites.

Très fantasques et affables,

A l’affut des bonnes tables,

Ils se font vite embarquer

Pour faire la fête et trinquer.

Voyez ces pince-sans- rire

Qui d’un rien nous font sourire.

Qu’importe leur dur passé,

Ils persistent à rêvasser.

Si défilent les années,

Ils ne sont pas concernés.

Au-delà des apparences,

Ils ont leur intelligence,

Leur beauté intérieure,

Leur candeur extérieure.

Soyons nous aussi des leurs,

Nous reprendrons des couleurs.

Trinquons donc avec nos pairs

Pour nous doter d’un gros blaire.

​

L' Avaleur ne teint pas l'ombre des quatre nés.

Copie d'une photo internet gérée par IA.

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