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Lors d’une nuit ténébreuse et profonde
Me séparant des ombres moribondes
Qui m’entraînaient dans un grand tourbillon
De mortifères situations
De paroles libres mais insensées
De mots enivrants mais d’aliénés
D’actes suicidaires, d’ amours violents
D’un temps fatal s’écoulant dans le sang,
Je fermais par un geste volontaire
Ces faibles remparts que sont mes paupières.
Guidé par de faibles lueurs naissantes
Je côtoyais les lucioles brillantes.
Tout en quittant un état nauséeux,
Je me nourrissais de célestes jeux.
Là volaient désordonnés des ballons
Au-dessus d’une ligne d’horizon.
Puis de ronds à peine perceptibles
Vinrent des rais de couleurs plus visibles.
Jaillirent alors moult pigments colorés
Qui m’ont illuminé, comme aveuglé
Par leur intensité fluorescente
Pénétrante, fulgurante et persistante.
S’ensuivirent de fortes explosions
Dans mon corps alors en pleine érection.
De fins embruns de lumières m’inondèrent
Et de joyeux artifices m’animèrent.
Printemps aux fleurs écloses et parfumées
Hymne à la joie et à la liberté,
Au rythme de cadences orgasmiques.
Folles danses caléidoscopiques.
Toxico invétéré de l’Amour.
Je souhaitais un voyage sans retour.
Mais malgré mes forces et mes défenses
En sommeil, je ne pus garder mes sens,
Fus happé par de multiples voilettes
Epanouissant jeux, lumières et fêtes.
Des gouttes maussades éteignirent les feux.
Peu à peu, submergé j’ouvrais les yeux
Au coin desquels des larmes perlaient
Au goût contrasté, sucrées et salées.
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