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Oh prédateur de toutes espèces
Pourvoyeur de grandes détresses
Que n’as-tu point eu  la sagesse
D’enfin réfréner tes hardiesses.
Je te regarde en ce moment
Tu me parais alors moins grand.
Tu cries, tu pleures et tu as peur
Et je me dis que c’est notre heure.
En sacrifiant ce que nous sommes
Tu as renié tes origines
Tu n’as pensé qu’à être un homme 
 Et tu as perdu tes racines.
Tu as détruit nos territoires
Pour des réserves dérisoires.
Mais qui saccage les forêts,
N’entend plus chanter la nature
Et qui rejette son passé 
Se prépare un triste futur.
Du futur nous n’en n’avons plus
Fougueux Sorcier,  tu l’as voulu !
Nous tous, les êtres insoumis
Nous tous, primates incompris
Par ta mort subite, entraînés
Dans ta folie tourbillonnée
Gardons en nous l’humanité
Et  laissons la bestialité
.Maintenant je suis bien plus libre
En ces derniers instants à vivre.
Car ce moment je l’attendais
Peut-être même l’espérais,
Tellement je vivais dans la nuit
Sans grand espoir et dans l’oubli.
Quand s’éteindra enfin le feu
Si notre  Terre encore nous veut
Puisque tous deux on se ressemble
Puissions-nous vivre enfin ensemble
Loin d’être des bêtes immondes
Pour l’harmonie d’un nouveau Monde.

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