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Par un beau jour d’hiver du vingt et unième siècle,

La brume pesteuse s’infiltra dans les corps.

 Puis fleurirent par millions les masques.

Le ciel ne s’arrêta pas là et jura qu’il allait s’abattre.

Il fallut pour protéger son sort

Améliorer son carcan et porter les casques.

On apprit en ce temps que des millions d’ années en arrière,

Les vivants moururent au printemps.

Ceux qui ne fréquentaient pas les cieux

Demandèrent alors à ce qu’on leur lâchât les basques

Et sombrèrent dans leurs abysses mentaux.

Les réfugiés de la vie ordinaire déambulèrent ainsi

Jusqu’ à l’arrivée du printemps.

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