top of page

La mer tambourine ses vagues sur une plage déjà oubliée.

Un voile d’embruns, par le soleil léché, brouille les falaises

Au loin s’éloignent les faux innocents, indifférents.

Sur la grève irisée, s’effacent leurs pas pressés.

Rien ne trouble leur marche programmée.

Qui les verra passer,

Ces sans mémoire, ces sans histoire.

Alors que s’éteint le ciel et s’amoncellent les nuages

Sous le roulement marin qui charrie les espoirs perdus,

S’étouffent les cris des enfants comme chutent les cerfs-volants.

La nuit efface les dernières lueurs,

Messagère de la haine

 Elle joue avec les flots d’indignation

 Mais s’abat avec dédain

Sur l’enfant qui se cache sous le sable mouillé.

L'oublié.jpg
bottom of page