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Sur les pavés, une image.
Un théâtre, après l’orage.
Une pluie de pixels
Diffusée par le ciel
Illuminent les écrans
Sous les pieds des passants.
Polyptyques luminescents
De la vie des monuments,
Parasités par le vent,
Brouillés provisoirement,
Et de cette onde, émergeant
Pour offrir un autre plan
D’un spectacle renversant :
Cité céleste ou sous l’eau
Sur un miroir en morceaux.
Les dômes sont engloutis
Dans les flaques de nuages,
Par les pavés, s’enfuient :
Œuvres d’un lent égouttage.
Ailé comme l’oiseau
Des portiques aux enfaiteaux
Je redécouvre la ville
Dont je deviens l’édile.
Je suis téléporté
Dans ces mares oniriques
Au milieu désaxé.
Alors que vous vous mirez,
Edifices narcissiques,
Oubliant le temps qui passe,
Ignorant ceux qui trépassent,
Anonymes cadavériques,
Je ne suis qu’un vulgaire homme
Face à l’éternelle Rome.
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