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Oh flamants qui s’enflamment

Sur l’étang de mon âme

Aux reflets improbables

Et aux humeurs changeables,

Ne vivent plus le rose,

Connaissent l’overdose

Des tons chauds du bonheur

Ou ceux froids du malheur.

Ils perdent au crépuscule

Les dernières plumules

D’un morose passé

Pour la nuit embraser.

Les quiets échassiers

Sur leurs pattes dressées,

Malgré flegme affiché,

Ont l’œil du dérangé.

Un carnaval nocturne

Au mépris de Neptune

Se joue des lieux communs

Et raille les humains.

Les flamants.jpg
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