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Il n’y a pas d’alarme dans ses larmes
Les gouttes de sang se mêlent à la sueur.
Un silence pesant fait place au vacarme
Les tremblements tambourinent son cœur.
Des effluves d’alcool soulent les corps.
Un souffle puant agresse son cou
Les mains cadenassent tandis qu’elle se tord.
Elle se sent lasse et tombe à genoux.
Personne n’entend ses gémissements
Il est dit qu’on ne prend que du plaisir
Sous les assauts plaisants des mauvais vents
Qui ne la voient pas doucement partir.
Les ombres funestes crispent son sourire
Ses lèvres pâles ne peuvent dire les maux.
Des remparts intimes s’allient aux soupirs
Elle arrive même à aimer son bourreau.
Pour cacher sa misère et ses tourments
Elle se faufile, d’un voile noir couverte.
Non pas pour rejoindre d’illusoires amants
Mais à la quête de portes ouvertes.
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