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Il vient parfois des lueurs d’espoir
Comme des cocktails qui embrasent la nuit.
Les rues pavées sont lieux de défouloirs
Installant dans le noir la belle Anarchie.
Qu’importe alors  les  gaz, les larmes et les peurs,
La lumière de la révolte guide les cœurs.
Le froid n’a pas de prise sur la chaleur humaine
Qui abat les Pouvoirs  et leurs croquemitaines.
Mais je m’enflamme et doucement le feu s’éteint.
Rien ne gronde et dorment les bêtes immondes.
Mon verre de cocktail est vide et je vagabonde
Dans un autre monde qu’accessoirement je peins.
Je campe passionnément  mes libres chimères
Empreint de  frénétiques spasmes  libertaires :
L’Illusion du bonheur, une nouvelle vie
Sans Dieu, sans Maître, ode aux insoumis.
Ainsi passe le temps d’un rêveur endormi,
Par l’impuissance et l’indifférence  assailli,
N’ayant comme armes que les pinceaux et l’envie,
Alors que dans un coin du ciel étoilé
Vieux chantre d’une apocalypse annoncée,
Dans une ultime révolution orbitale,
Se meut une  Terre à une cadence létale.

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