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Je ne vois plus d’arbres verts, ni de roses rouges
Je ne vois plus les cieux bleus ni les blancs nuages.
Sous les vents mauvais je ne vois plus rien qui bouge
Les âmes figées par les grondements des orages.
Les jours barbares étalent la brume sur les plaines.
Les yeux embués par le froid voilent mes heures.
Les peurs indicibles nourrissent toutes les haines.
Le vacarme s’impose, je n’entends plus les pleurs.
Dans le bruit des vagues meurent les cris des enfants
Les mères endeuillées ne font plus battre les cœurs.
Je n’ai plus d’horizon qui fleurirait mon temps.
Alors je pars en quête d’un bonheur solitaire
Sur la toile, en musique je sèche mes larmes
Je danse avec toi même si le sort t’indiffère.
Je sors à mon rythme mes inoffensives armes.
Je revois les arbres verts et la beauté des roses,
Les cieux bleus, les nuages blancs de ce jour béni,
Au son de la trompette qui me métamorphose
Me redonne vie, m’illumine et m’épanouit.
Les mains se serrent, les yeux brillent, on se dit je t’aime.
La colombe rouge aux couleurs de mon espoir,
Propage ce message aux multiples visages
« Que le monde est merveilleux ! »
D' après musique et chanson de Luis Amstrong.
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