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Vue de ta fenĂȘtre.jpg

Un vent chaud souffle sur les voiles aveuglants
Une fenĂȘtre s’ouvre pour dĂ©fier le temps.
Prends alors ton envol au-dessus des montagnes
Joue avec les moutons blancs qui les accompagnent.
Suis le ruisseau puissant qui perce les rochers
Plonge dans la cascade en jets francs libérés,
Bringuebalée ensuite  gaiement sur les pentes
Dévalant et roulant les pierres, la peur absente.
Renforcée mais calmée parmi les pùturages,
Tu arrives parfois tumultueuse, parfois sage,
Bercée ou réveillée par les chants des  eaux vives.
Écoute-les bruiter la bourgade captive
Entends les cloches sonner, rythmer le torrent
Oublie les heures d’offices commĂ©morant
Pour celles de la musique fĂȘtant le vivant,
De la nature frémie sous le vent brûlant.
Erre dans les rues du village ensoleillé,
Compagne des chiens et chats, Ă  l’ombre couchĂ©s.
Sois empreinte par  calme et repos abbatiaux,
Profite sereinement de ces jours nouveaux.
En dehors du village, un chemin qui s’élĂšve
Est porteur d’inconnus, d’insolites et de rĂȘves.
Aprùs une halte à l’arbre des souvenirs,
Enivre-toi de ces mirifiques essences
Que les pins majestueux transfusent leur sĂšve
Pour que l’inimaginable en toi se soulùve.
Etre la terre et le ciel, le soleil et l’eau,
Fuir les froideurs, chérir la chaleur sur ta peau.
A ta portĂ©e s’ouvrent des fleurs impĂ©rissables
Floraison aux senteurs et couleurs immuables.
La fenĂȘtre est ouverte et t’invite Ă   voler
Vite avant qu’un oiseau blanc ne vienne te chercher.

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