Sur un chevalet de solitude
A l’ abri de nos vicissitudes
Je lorgne une blonde affriolante
A la frimousse rafraichissante.
Ses cheveux sont mi longs, blonds dorés
Et ses joues sont des fruits à croquer.
C’est un rayon du soleil d’Oran
Qui brille dans ses yeux océan.
D’une humeur chagrine et apeurée,
Par un léger sourire esquissé
Elle combat sa timidité
Et m’invite donc à l’apaiser.
Sur une toile de souvenirs
Au sacrifice d’un avenir
Dans l’insouciance d’un autre temps,
Je flirte avec ses jeunes printemps.
Sa peau est douce, son minois si bon.
Je lance des flèches de passion,
Aux pâles couleurs de Cupidon,
Réveillant mes vieilles émotions.
Elle est l’enfant que j’ai aimé,
Quand adulte je l’ai épousé
Happé par la joliesse des traits
Vaincu par l’âme de son portrait.
